La jeune femme, qui avait fait chuter le peloton à Sizun lors de la 1ère étape du Tour de France cette année en brandissant une pancarte en forme de message à ses grands-parents, a vu le parquet demander une peine de 4 mois de prison avec sursis pour cet acte stupide et inconscient. Elle avait écrit Opi-Omi sur cette fameuse pancarte, un message destiné à ses grands parents d’origine allemande, des fans du tour de France.4 jours après les faits, elle s’était présentée d’elle même à la gendarmerie de Landerneau, ne supportant plus la pression médiatique
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Elle a été jugée pour « mise en danger d’autrui » et « blessures involontaires« . Cette dernière avait « reconnu la dangerosité de son comportement » elle a exprimé des regrets.
Le jugement a été mis en délibéré pour le 9 décembre
Son avocat Julien Bradmetz, qui a réclamé le huis clos face l’énorme pression médiatique à la recherche du buzz, a présenté sa cliente comme ayant « une personnalité fragile depuis de nombreuses années. Cette fragilité à été décuplée de sorte qu’aujourd’hui ma cliente vit un enfer »
La société ASO (Le Tour de France) avait dans un premier temps annoncé son intention de porter plainte avant d’y renoncé pour « apaiser les choses ».
Christian Prudhomme (Directeur du Tour de France) : « Cette dame a fait une énorme boulette qui aurait pu avoir des conséquences encore plus grandes mais ce n’est pas une terroriste »,
Mais les parties civiles avec le CPA et UNCP (dirigé par Pascal Chanteur) ont poursuivit la jeune femme tout en réclament 1 euro symbolique, un jugement surtout pour montrer aux gens que ce genre d’attitude peut mettre en péril la sécurité des coureurs
le CPA: « En montrant son panneau + Allez Opi Omi + aux caméras, elle a fait tomber une cinquantaine de coureurs, dont certains ont été contraints à l’abandon en raison de blessures corporelles graves »