François Doulcier, le président des Amis de Paris-Roubaix, est pessimiste quand à la tenue de Paris-Roubaix suite aux propos du préfet du Nords et Hauts de France, Mr Lalande. Ce dernier ne veut pas du public sur l’épreuve et il avait émis des réserves sur les ondes de France Bleu Nord:
« Je vous ferai une réponse quand le moment sera venu mais vous pouvez la deviner (…) Je vois le ciel moins bleu” avait il dit.
Mais en Belgique, pays voisin à la France, le Tour des Flandres, prévu une semaine avant Paris Roubaix, aura bien lieu quand à lui. En Belgique, ils ont fermé certains secteurs pavés pour que la course puisse se tenir et celle ci se fait à huis-clos.
François Doulcier a donné une interview, au Het Laatste Nieuws, pour livré son analyse sur cette situation. Son association travaille toujours pour remettre les secteurs en parfait état pour l’Enfer du Nord. Mais avec le confinement imposé dans la région du Nord, il parait difficile d’espérer dorénavant la tenue de la course.
François Doulcier au Het Laatste Nieuws: « Les déclarations du préfet du département des Hauts-de-France n’étaient pas immédiatement encourageantes (…) Je suis sûr à 90% que Paris-Roubaix ne sera pas tenu. Le préfet Lalande estime qu’il ne peut pas éloigner le public du parcours. En Flandre, vous prouvez que c’est parfaitement possible.
Nous ne pouvons pas officiellement appeler cela un confinement imposé par le président Macron. Mais c’est tout comme: nous sommes l’un des 16 départements du pays où les règles sont devenues beaucoup plus strictes ces derniers jours (…)
Le public est la pierre angulaire du motif pour Mr Lalande. On craint que Paris-Roubaix ne mobilise trop de monde, de sorte que la sécurité ne peut être garantie.(…)
La manière dont le Tour s’est déroulé l’année dernière est un exemple pour le monde entier de la façon dont vous pouvez organiser du sport malgré le coronavirus. La différence reste que la Flandre et la France voient différemment le cyclisme. Pour vous, la course est une religion. Pour le gouvernement français, la course est un fardeau (…)
Mettre des barrières sur les routes d’accès à différents secteurs comme solution?
« Le préfet ne fait donc aucun effort et se cache derrière les mesures anti covid. C’est plus facile que de placer des barrières sur les routes d’accès. Car dites-vous que si vous fermez le Paterberg ou la forêt de Wallers-Arenberg: c’est exactement la même chose »