Pour ses douleurs vivaces, Thibaut Pinot (Groupama FDJ) a eu recours à une infiltration (durant l’hiver) pour la première fois de sa carrière de coureur. Il n’a jamais été pour ce genre de chose entre deux courses a t-il avoué au journal l’EquipeLe Français dénonce un cyclisme professionnel à deux vitesses «
D’un point de vue éthique, j’ai toujours été contre (l’infiltration)Là, on était dans une période totalement hors compétition, en plein hiver. Jamais je n’aurais fait ça entre deux courses.
J’en ai ras le bol, parce que quand je vois l’effet que l’infiltration m’a fait dans le dos, je me dis que des courses, il y en a plusieurs que j’aurais finies... «
Nous sommes toujours dans un cyclisme à deux vitesses
« On sait qu’on ne suit pas tous les mêmes règles, c’est ça qui est dommage. Déjà entre ceux qui sont MPCC (membres du Mouvement pour un cyclisme crédible) et ceux qui ne le sont pas, c’est de trop (…)
Un mec qui a une AUT n’a rien à faire sur un vélo. Il n’est pas apte à être en compétition. Je ne comprends pas que les mecs fassent du vélo sous cortisone »
L’utilisation des cétones
« Pourquoi les coureurs continuent de jeter leurs bidons dans la nature et par contre, les petites fioles de cétones, ils les gardent dans les poches ? Je ne comprends pas. »