A 37 ans, la néerlandaise Annemiek van Vleuten signe pour deux avec le team MOVISTAR. La championne du monde 2019 et championne d’Europe 2020 livre ses impressions sur le site de l’équipe Espagnole.
ils ont été comme ma « famille espagnole » dès le premier instant
Annemiek van Vleuten
: » Mon lien avec l’équipe Movistar vient de loin. J’ai appris à mieux connaître l’équipe lors de quelques stages en haute altitude dans la Sierra Nevada que j’ai fais en 2014 avec une partie de l’équipe masculine. Un des entraîneurs m’a invité à rouler avec eux un jour et j’ai adoré l’expérience. Pour moi, ils ont été comme ma « famille espagnole » dès le premier instant. Je me suis sentie très à l’aise, c’était la première équipe de garçons qui m’a invitée à m’entraîner avec eux pendant de longues journées, et l’ambiance était très agréable. Nous nous sommes entraînés tranquillement, ils m’ont attendu après les montées, chacun a fait son travail et chaque jour, après le dîner, on pouvait voir qu’il y avait un bon feeling dans l’équipe, ils se sont réunis pour rester un peu plus longtemps au lieu de retourner dans leurs chambres… J’ai même joué au tennis de table avec Alejandro Valverde un jour ! (rires)
Avec l’équipe féminine, le sentiment est le même. Cela semble être un groupe de filles merveilleuses et elles me donnent le même sentiment que celui que j’ai ressenti avec les garçons dans la Sierra Nevada. Le projet en tant que tel m’attire, je veux aussi travailler avec tout le personnel et j’ai déjà parlé avec le responsable des performances, Patxi Vila. Je veux m’améliorer avec eux tous, profiter de ces années qui se rapprochent et je veux continuer à exploiter ce que j’ai à l’intérieur. Et, si possible, d’améliorer mon contre la montre (…)
(…) Je ne suis pas quelqu’un qui cherche à gagner chaque course pour soi même. Le bonheur d’atteindre la ligne d’arrivée après avoir aidé une coéquipière, le sourire reconnaissant qu’on obtient ? ça n’a pas de prix. Cela vaut plus que de gagner soi-même. J’espère que nous pourrons profiter de la confiance qui sera placée sur moi pour aider les autres coéquipiers à réussir.
Un cycliste heureux est beaucoup plus fort
Et à propos de la culture latino : oui, j’ai en fait l’impression d’avoir déjà du sang latino. Je me sens chez moi quand je voyage en Europe du Sud et j’aime la mentalité espagnole. Leur sens de l’humour, l’atmosphère de groupe qui existe, facilite grandement l’intégration et m’aidera sûrement à aller loin. Ce sont des gens qui s’entraînent dur, mais qui savent aussi s’amuser. Et un cycliste heureux est beaucoup plus fort ».
https://twitter.com/Movistar_Team/status/1300463364963930112