Cédric Vasseur, le manager du team Cofidis, a salué le travail effectué par les organisateurs comme ASO avec l’UCI afin de composer un calendrier pour cette « drôle » de saison. Une bonne nouvelle pour les coureurs mais le boss du team Cofidis espère aussi que ce calendrier soit aussi validé par les autorités gouvernementales.Si il a été bien accueilli par le milieu cycliste, il s’accompagne d’une énorme réserve, notamment sur tous les voyages (les frontières), les rassemblements de masse et ces événements sportifs qui restent, en fin de compte, dictés par la politique gouvernementale nationale de chaque pays. Il s’est entretenu à ce sujet sur cyclingnews;Cédric Vasseur
« Les choses s’améliorent après le mois que nous avons eu en avril. Le COVID-19 a provoqué l’annulation des courses. La situation dans le monde était vraiment mauvaise et nous n’avions que très peu d’espoirs pour la saison cycliste. Les nouvelles d’ASO concernant une nouvelle date pour le Tour de France étaient un bon début et maintenant l’UCI nous a donné plus d’espoir avec ce calendrier
On peut voir qu’ils essaient de mettre toutes les grandes courses au calendrier. Bien sûr, c’est plus délicat que celui auquel nous sommes confrontés habituellement, mais dans la situation que nous connaissons tous, nous comprenons tous que ce n’est pas facile. Nous espérons simplement que la plupart des courses pourront avoir lieu, mais tout cela doit encore être validé par les autorités nationales ».
Le casse-tête pour organiser les équipes (les fronts) selon les objectifs dans ce délai restreint
« Pour quelqu’un comme Guillaume Martin, il pourrait courir sur le Tour et la Vuelta. Peut-être qu’il peut faire le Tour, la Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège et ensuite la Vuelta. Nous devons en parler avec lui.
Pour Elia (Viviani), je pense que nous devons vraiment décider d’un plan car si nous voulons aller chercher la victoire sur Milan-San Remo, il est clair qu’il va falloir beaucoup travailler en juin et juillet. Vous ne pouvez pas arriver au début du mois d’août sans aucune course et aller chercher la victoire. Je ne suis pas non plus sûr que vous puissiez viser Milan-San Remo, le Tour et ensuite continuer à courir au même niveau pendant deux ou trois mois ».
Impossible d’avoir un 4ème front sur une autre course
« Nous serons au Giro avec une équipe, à Paris-Roubaix avec une autre équipe et ensuite nous en aurons une troisième sur la Vuelta. Il nous est impossible d’avoir un 4ème front sur une autre course. Trois courses en même temps, c’est déjà assez dur pour les coureurs et le personnel.
J’espère que l’UCI et la FFC nous donnent l’autorisation de « sauter » certaines courses nationales
Normalement, nous avons l’obligation de participer aux courses du WorldTour et aussi aux courses françaises, mais avec la situation dans laquelle nous sommes actuellement, j’aimerais que l’UCI et la FFC nous donnent la possibilité de changer et de nous donner la possibilité de « sauter » certaines courses nationales.
Nous aimons faire des courses comme le Tour du Limousin et le GP Fourmies, mais au bout du compte, il faut pouvoir faire un choix. Les courses du WorldTour vont être la priorité ».
PHOTO TEAM COFIDIS