Au lendemain de la déclaration du 1er ministre Italien, Guiseppe Conte, qui autorise les entrainements extérieurs pour les coureurs avec un écart de 2 mètres au minimum le directeur technique de la Fédération Italienne, Davide Cassani, conseille plutôt un écart de 20 à 30 mètres entre ces derniers (en référence à l’étude Belgo Néerlandais menée par l’université catholique de Louvain et l’université de technologie d’Eindhoven). Mais avec l’annulation des courses, il s’inquiète aussi de l’avenir des clubs de formation qui risquent de mettre la clef sous la porte. Il s’est confié sur Ansa.itDavide Cassani:
« C’est une démarche que je partage totalement. La situation semble s’améliorer, les hôpitaux sont moins saturés. Nous, les cyclistes, serons responsables : nous avons été parmi les premiers à nous arrêter et à la reprise, nous suivrons les règles, par contre nous avons l’habitude de nous entraîner seuls. Nous aurons toujours le masque dans nos poches pour l’utiliser si nous nous arrêtons et garderons une distance de 20 ou 30 mètres avec les autres.
J’ai exprimé un souhait avec une demande respectueuse, à mon avis il est déjà possible de reprendre l’entraînement individuel. Je pensais surtout aux centaines de milliers de jeunes : pour eux, le sport peut être un exutoire pour maintenir un équilibre psychologique dans cette période difficile ».
Pour ce dernier, il s’inquiète surtout de l’avenir des clubs de formations qui risquent de payer la note de l’annulation des courses
« Courir sur des courses sera plus compliqué que s’entraîner (…) J’espère simplement que les nombreux clubs qui vivent de sponsors et de bénévoles et pour lesquels nous parvenons à avoir un nombre élevé de coureurs n’auront pas à fermer leurs portes. Ce serait un désastre pour le cyclisme. »