C’est par une publication du team Israel Start Up Nation que l’on a appris que les 4 médecins de l’équipe ont rejoint leurs confrères pour les épauler dans la lutte contre le Covid 19 et pour aider les malades. Leurs témoignages sont sur le Facebook du team ISN. Ils pouvaient rester chez eux en pères peinards en attendant les jours meilleurs. Mais ils sont médecins et ne pouvaient imaginer ne rien faire face à la pandémie, quitte à risquer leurs peaux. Ils sont 4, voici leurs témoignages
Dr. Ortwin Schafer en Allemagne
Dr. Cyril Bartaoneuf en France
Dr. Dag Van Elslande en Belgique
Dr. Maurizio Piombo en Italie
Dr. Maurizio Piombo
: » Il était 16 h, un après midi ensoleillé, j’étais là dans la rue vide, gelé par les souvenirs d’être ici il y a tout juste un an quand nous sommes arrivés avec le convoi de Milano – San Remo. Des milliers de gens dans les rues, hâte d’accueillir le premier groupe de coureurs qui se battent jusqu’à la ligne d’arrivée… »
Mais maintenant, c’était comme si il était une autre planète, et le médecin de 60 ans est occupé, se précipitant vers les patients qui attendent dans un auditorium pas loin. C est là que lui et d’autres collègues vérifient ces gens, heure par heure, pour déterminer si leurs symptômes sont assez sévères pour justifier les tests de corona, les hospitalisations, ou le chemin du retour à la maison ou l’isolement.
La peur? Oui mais il ne peut pas imaginer ne rien faire face à cette pandémie mondiale
« Je vis avec cette peur. Mais je ne la laisse pas m’envahir . Quand je suis au boulot, je n’y pense pas « .
C ‘ est la journée de travail de 20 heures maintenant pour Dr. Piombo et ses collègues qui dans les temps » normaux » travaillent en tant que médecin pour le team Israel start-up d’Israël, supervisent les coureurs, les accompagnent sur les courses, et traitent leurs blessures. » Ça me manque… J ‘ ai hâte du jour où nous pourrons tous y revenir. »
Dans la ville belge de Waregem, Dr. Dag Van Elslande attend dans une petite salle de l’arène sportive locale. La salle, généralement celle de l’équipe de basket locale, est maintenant utilisée pour vérifier les personnes qui arrivent avec des soupçons de symptôme coronavirus. D ‘abord, ils attendent dans la salle où les chaises sont réparties de manière ordonnée, à 3 mètres d’écart. C ‘est une scène bizarre, mais qu’est-ce qui n’est pas extrêmement étrange ces jours-ci ? Après avoir vérifié les symptômes, Dr. Dag fait son appel : retour à la maison ou au « transport Corona », une ambulance spéciale, vous emmène à l’hôpital local.
Dr Dag
; » Nous sommes tous très conscients des dangers auxquels nous sommes confrontés. Quand les courses se sont arrêtées, et que nous sommes tous rentrés à la maison, je ne pouvais pas rester là et ne rien faire. Je voulais être utile de n’importe quelle manière. C ‘ est mon premier devoir de médecin. »
Nous testons maintenant de plus en plus de gens, et avec le verrouillage, nous voyons la première indication que nous sommes au-dessus du sommet. J ‘ai peur, cependant, que d’autres pays affrontent maintenant ce que nous avons traversé dans les pires jours « .
Dr Ortwin Schafer a trouver juste 5 minutes pour répondre aux questions de la cellule communication de l’équipe
« Désolé. J’ai eu 650 patients la semaine dernière. Nous travaillons 24 h/24 Je pense que c’est le même sort partout : ce virus tue ! »
Quand au Belge Ben Hermans, l’un des coureurs du team ISN, il reste admiratif devant ses docteurs. » J ‘ ai appelé des médecins qui travaillent dans mon hôpital local, et l’un d’eux toussait. Il était lui-même infecté par le virus juste parce qu’il aidait les autres. C ‘est quand vous réalisez combien nos médecins et leurs collègues sont prêts à sacrifier pour nous sauver ».
Photos Team Israel Start Up Nation