Lors de ce Kuurne Bruxelles Kuurne, l’Italien Gianni Moscon (Team Ineos) s’est fait exclure pour avoir jeter un vélo au visage de Jens Debusschere (B&B Hotels Vital Concept) après une chute (nombreuses sur les classiques pavées). Pour ce geste, Moscon a pris aussi 500 francs suisses d’amende et 10 points UCI en moins. Mais non content de son exclusion, l’Italien a déchiré son dossard et l’a jeté par terre. Il a donc pris 200 francs suisses de plus. Mais Jens Debusschere ne décolère pas du comportement de Gianni Moscon. Il s’est confié à cyclingnews
Pourquoi faire ça ? C’est la Flandre. C’est typique par ici (les chutes).
Jens Debusschere :
« Je n’ai pas chuté mais j’ai dégringolé dans le fossé et j’en suis ressorti en rampant. Puis on m’a jeté un vélo, même pas le mien, à la tête.
J’ai dû lever la main pour me protéger afin de ne pas me le prendre dans la figure. Le vélo m’a percuté . À ce moment-là, j’aurais pu le frapper. Vous êtes plein d’adrénaline, mais vous vous rendez compte que la meilleure chose à faire est de remonter sur votre vélo. Vous êtes frustré, mais le réflexe devrait être de remonter sur votre vélo dès que possible et de vous assurer que vous êtes de retour dans le peloton. Il n’y a pas beaucoup de temps à perdre dans ce genre de courses.
Pourquoi faire ça ? C’est la Flandre. C’est typique ici. Vous devez être concentré du début à la fin. Ce sont des courses nerveuses et il peut arriver que vous ayez besoin de vous arrêter ou de freiner (…. ) Sa réaction n’était pas été nécessaire ».
Debusschere n’est pas un grand fan de Moscon et cet incident n’a rien changé à cette opinion, bien au contraire.
« C’est une série d’incidents et c’est toujours le même gars. Il est en train de grandir maintenant, mais cela ne me dérange pas qu’il ait été sanctionné pour cela. Ce n’est pas seulement cet incident, il y a beaucoup d’autres incidents. Si vous demandez aux coureurs du peloton comment sont leurs relations avec lui, alors quatre-vingt-dix pour cent d’entre eux réagiront de façon négative
C’ est évident que les coureurs des grandes équipes sont plus respectés dans le peloton. Vous leur donnez un peu d’espace. C’est le cas pour Quick-Step passe, mais aussi Ineos. Cela ne veut pas dire qu’il faut commencer à pousser. Il y a une grande différence quand on le compare à quelqu’un comme Luke Rowe, qui lui sera toujours aussi courtois qu’on peut l’être dans un peloton. Avec Moscon, ce n’est absolument pas le cas. C’est sa personnalité et cela ne changera pas »