Certains « spécialistes » ne mettaient pas cher de la peau des Côtes d’Armor Marie Morin Véranda Rideau après le départ de Maxime Cam tout d’abord, puis de Fabien Schmidt, tous deux partis vers le monde pro tout comme David Gaudu avant eux.
Certains doutaient même du bien fondé de ce partenariat avec le team pro Israel Cycling Academy. Déjà avant le début de saison, d’autres avaient même quitté le navire des « men in blue », charmés par les chants de sirènes enchanteresses leurs promettant des îles paradisiaques.
6 mois plus tard, le team Côtes d’Armor Marie Morin Véranda Rideau a mis tout le monde d’accord et a fait fermer le clapet à quelques rares détracteurs. Michael Leveau, Thierry Pecheul, Sébastien Cottier ou les partenaires comme Benoit Douchain (Véranda Rideau) avaient pourtant prévenu : l’accent sera mis sur la formation des jeunes, rien d’autre, point barre!
Et cette mission est pleinement réussie. Il suffit juste de regarder le résultat: De belles victoires comme en Coupe de France DN1 avec Aurélien Le Lay, sur le tour de Bretagne devant les équipes pros avec Owen James, ou avec les espoirs sur le circuit du Mené avec le général pour Damien Poissson et là…Là le titre de champion de France amateurs (pas celui des espoirs) avec Alexis Renard.
Pour ceux qui doutaient, ils leurs suffit de regarder le résultat, celui du bonheur de ces jeunes et de leur staff et partenaires. Oui, juste ce constat… Rien d’autre….
Le staff des Côtes d’Armor Marie Morin Véranda Rideau n’est pas du genre à parader dans les médias avec de belles phrases alléchantes. Non eux, leur « putain » d’orgueil à la Bretonne, c’est le bonheur des jeunes, celui d’évoluer à haut niveau dans ce monde difficile que l’on nomme cyclisme. Leur mission? Les préparer au mieux à franchir le palier du monde pro grâce et surtout grâce au Team Israel Cycling Academy.
Les Costarmoricains ne se la jouent pas « rock star » derrière des lunettes de soleil, promettant monts et merveilles à des jeunes assoiffés de gagne. Non, eux, ils bossent discrètement mais sûrement et seulement l’avenir des jeunes les préoccupent.
Ce titre de champion de France est bien plus qu’un titre individuel, c’est le résultat d’un esprit d’équipe, la récompenses sublime et exquise pour tous, à ceux qui se défoncent en quatre pour aider ces jeunes en devenir comme Alexis Renard et tous les autres. Leurs récompenses, c’est leurs sourires de dingues, leurs bras levés au ciel.
Quand aux détracteurs, ils ont le bonjour des Côtes d’Armor Marie Morin Véranda Rideau, ils leurs ont donné la meilleure des réponses cette saison.
Mickaël Leveau; » Que dire? Le pied non? Tu réalises qu’Alexis a remporté le championnat de France amateurs devant les meilleurs élites nationaux. On en a connu d’autres titres de champions de France mais avec de coureurs confirmés. Mais là, c’est différent, Alexis n’a pas remporté celui des espoirs mais bien celui du peloton des meilleurs amateurs Français. Il n’a que 20 ans. Alors oui, nous sommes heureux. «
En début de saison, certains sites et spécialistes doutaient pourtant de votre avenir après le départ de certains
« Oui, je m’en rappelle. Et là, tu fais le constat de notre saison. Des victoires en coupe de France DN1, en espoirs fédérales, sur certains courses pro de classe 2 et le titre de champion de France. Je ne ferais pas de commentaires en plus, juste que j’en connais plus d’un qui aurait aimé avoir la même saison que nous… C’est tout. «
Votre mission, celle de former les jeunes, c’est votre leitmotiv, votre quête?
« Oui clairement. L’avenir de notre sport dépend de nos jeunes. Chez nous on veux les former au mieux. On ne cherche pas à tout gagner, ce n’est pas notre mission. Non, on leur prépare un calendrier bien étudié pour pouvoir progresser au mieux. On ne cherche pas à faire les plus belles courses, histoire de dire que nous sommes au départ. Non, ça on s’en fout un peu.
Ce qui nous intéresse, c’est de les faire progresser de manière juste. Et surtout qu’ils gardent, en même temps, cette joie de pouvoir évoluer à ce niveau. On court souvent en Bretagne, c’est notre choix aussi. En Bretagne, il y a de très belles courses pour ces jeunes. »
Israel Cycling Academy vous aident à passer le cap vers le monde pro aussi?
« Oui. Ils sont au top avec nos jeunes. Ils les prennent en stage tout le long de l’année, ils sont vraiment là pour la logistique. Un exemple; chaque vélo Da Rosa a été réglé au millimètre pour chacun d’entre eux avec des études de positions. Dès que l’on a besoin d’eux, ils sont là. C’est aussi ça le support d’une équipe pro. Pas seulement filer des vélos et puis c’est tout, mais bien accompagner ces jeunes. ICA le fait très bien. Deux de nos jeunes partent stagiaires en aout chez eux, et d’autres suivront. Voilà, c’est bien plus qu’un pont, c’est l’avenir de nos jeunes avec un véritable accompagnement. «