En solitaire, le Belge Tiesj Benoot (Lotto Soudal) remportait la Strade Bianche la saison dernière à seulement 23 ans. Demain, il portera le dossard 1, et sera donc l’un des grands favoris de la classique Italienne, celle dont l’arrivée à Piazza del Campo le fait autant rêver que celle sur les Champs Elyséees. Mais le Belge se méfie tout de même d’un certain Julian Alaphilippe. Au site Sporza , il avoue que si lui ou Tim Wellens ne peuvent l’emporter, il mettrait bien un billet sur le Français.Blessé dernièrement au genou sur la Omloop Het Nieuwsblad, le Belge se sent bien et surtout prêt à conserver son titre sur la classique Toscane. Sur le site de son équipe, il a déclaré;Tiesj Benoot
; « La Strade Bianche est l’une des courses qui me convient le mieux. L’année dernière, j’ai gagné mais aussi les années précédentes j’ai obtenu un bon résultat. Je suis donc vraiment impatient de la revoir. Ce sera spécial de commencer avec le numéro 1 dans une course de ce calibre. Pour moi, l’arrivée sur la Piazza del Campo à Sienne est l’une des plus belles, peut-être avec les Champs-Élysées mais la Piazza del Campo, c’est vraiment différent. C’est donc un endroit spécial pour moi.
Ce sera très difficile de répéter la performance de l’année dernière, mais avec les jambes que j’avais eues lors de l’Omloop, je peux certainement courir pour la victoire. J’espère avoir le même sentiment samedi mais la forme est déjà bonne. Bien sûr, l’accident n’était pas idéal. Mon genou a été recousu et nous devrons évaluer comment il guérit jour après jour.
Il y a encore plus de secteurs en gravier sur la Strade Bianche que des pavés à Paris-Roubaix
Il y a beaucoup de pistes en graviers mais la plus grande cassure aura probablement lieu après les deux longues sections juste avant la zone de ravitaillement. La zone de Monte Sante Marie est très technique avec quelques pentes raides en montée et en descente. C’est vraiment une course exténuante sous-estimée par de nombreux coureurs. En pourcentage, il y a encore plus de secteurs en gravier sur la Strade Bianche que des pavés à Paris-Roubaix. De plus, il y a environ 3000 d’altitude à surmonter. L’année dernière, le froid a également eu son influence. Les prévisions sont meilleures maintenant, mais je ne me concentre pas là-dessus, car le parcours est suffisamment difficile pour faire la différence. »