Depuis son arrivée en terres bretonnes, à l’âge de 19 ans, Stuart Balfour, natif du Pays d’Écosse et soutenu par la Dave Rayner Foundation, a rarement eu l’occasion d’exprimer son potentiel. Légèrement surmené en ce début de Kreiz Breizh Elites, le coureur des « Côtes d’Armor-Marie Morin » a enfin pu afficher de fidèles ambitions sur la troisième étape. Petit à petit, Balfour réussi un pari : celui d’apprendre le métier en France, progresser et pourquoi pas aller chercher les plus belles victoires.
Be Celt : Stuart, tu as joué le tout pour le tout dans l’échappée, mais la victoire finale était inatteignable..
Stuart Balfour : Oui c’est vraiment dommage, avec les gars à l’avant on était en mode « full gas » dans les derniers kilomètres. J’ai essayé de m’extirper du groupe en plaçant une attaque, mais je n’ai jamais pu aller au bout de mon effort. Nous sommes resté ensemble, j’ai cru pouvoir aller au sprint mais la course s’est déroulée autrement.
Jimmy Janssens était véritablement trop fort aujourd’hui ?
Il en a mis une dans la bosse de Roz ar Gall, je n’ai pas pu le suivre et on ne l’a plus jamais revu. Il était très costaud.
L’enchaînement des deux étapes aujourd’hui a-t-il été difficile à gérer ?
Oui il fallait bien récupérer. Ce matin ce n’était pas pour moi, mais ce genre d’étape à Carhaix courte et très intense, m’a davantage convenue, je me sens bien.
Pour le moment considères-tu ton état de forme satisfaisant depuis le début du KBE ?
Jusqu’ici je n’étais pas très confiant et après les deux premières étapes, je me sentais fatigué. C’est bien de rebondir, aujourd’hui était une bonne journée.
Tu attends patiemment l’arrivée de demain…
Mon état de forme au départ en dira plus. Mais c’est drôle car mes parents ont vécu dans ce coin de la Bretagne, du côté de Gouarec. Je connais bien l’arrivée à Rostrenen, c’était ma route d’entraînement quand je venais passer des week-ends ici. Ça va me rappeler mon passé !