A tout juste 21 ans, le Britannique Scott Auld fait parti de cette vague de coureurs de sa Majesté venus apprendre le job en France. Pour sa première année sous les couleurs du VC Toucy, Scott Auld prendra le départ la classique anglaise que l’on nomme la Cicle Classic (UCI 1.2) et surnommée le Paris Roubaix « made in UK ». 23 ème du dernier Paris-Troyes (UCI 1.2), lui et ses coéquipiers, managés par Grégoire Terrier et emmenés par Jordan Levasseur, ne viennent pas en simple touriste mais bel et bien avec des ambitions légitimes en terre britannique.
Scott Auld, comment te sens tu à la veille de la Cicle Classic?
Je me sentais très bien il y a quelques semaines. Mais ces jours derniers, j’ai attrapé un petit virus qui m’a un peu contrarié. Je commence à me sentir beaucoup mieux maintenant, donc nous verrons comment se déroule ce week-end. Wait and see !
Tes objectifs?
Je pense que ça va être une bonne course pour moi car il faut être intelligent et avoir les bonnes jambes en plus d’avoir de l’habileté et donc une bonne tenue de route. Ce mélange de cross et route va faire très mal. Je pense être capable de faire un bonrésultat donc je voudrais être déjà là-bas. Au dessus d’un top 10, ça serait décevant. Mais on verra demain. J »espère que te team repartira avec un bon résultat en priorité.
Il y a de plus en plus d’équipes étrangères qui viennent sur la Cicle Classic. Penses-tu que c’est l’une des plus belles courses Britanniques?
Sûrement la plus belle. Comme je te l’ai dit, elle est atypique avec ce mélange de terrain, ces bosses et ces chemins de terre. N’importe quel type de coureur peut la gagner. Mais il n’y a pas de place pour les faibles. Si vous avez une mauvaise journée, il n’y a pas de place pour se cacher et, éventuellement, son profil sélectif vous achèvera et vous serez au tas. Elle ne pardonne pas.
Ta 1ère année avec le VC Toucy, quels sont tes objectifs à long terme auprès de ton nouveau team?
Il est simple. Je veux gagner des courses et me faire un nom sur la scène française, j’espère que cela m’aidera à progresser dans ma carrière et à continuer vers la bonne direction. Jusqu’ici, je suis content, on s’entend très bien et nous sommes tous vraiment proches dans l’équipe, tu sens ce bloc monter en puissance au fur et à mesure. Il y a des choses sur lesquelles nous devons encore bosser, mais les fondations sont là avec beaucoup de gars costauds forts. Si nous continuons à travailler ensemble comme ça, nous pourrions faire de grandes choses cette année.
Photo Anais Labare