Il nous vient du Royaume Uni, de Rayne dans le comté d’Essex. Lewis Bulley, 19 ans, a marqué les esprits au royaume de Belgique en remportant 3 belles victoires pour sa première année espoirs dont la Wielsbeke (UCI 1.12). Un sprinter capable de lancer son sprint de très loin même si la pente est difficile. Aussi bon sur une arrivée des plus plates ou avec des pourcentages difficiles, le jeune sprinter anglais n’a aucun complexe face aux coureurs pros. Issu de l’académie JLT HTM en Angleterre, il a rejoint le team belge Baguet Miba Porten. Des continentales ont fait les yeux doux à ce sprinter mais c’est vers la bretagne que son coeur est parti, auprès de Mickeal Leveau et des autres anglophones comme Stuart Balfour, Owen James et Alexis Roche. 17 ème sur le dernier Tour de Wallonie (UCI 1.1) après avoir chassé derrière le peloton sur un problème mécanique, le jeune sprinter anglais vient en france pour apprendre le « job » et en ramener quelques unes sur des belles arrivées bien pentues comme il les aime ! Le départ des frères Cam a fait la joie du sprinter britannique.
Pourquoi les Côtes d’Armor alors que tu avais des occasions en Belgique?
Lewis Bulley: » J’ai passé de bons moment avec Baguet Miba, ils m’ont apporté énormément, j’ai même un pincement au coeur de les quitter mais je devais aller me frotter avec les coureurs Français. La France est le berceau du cyclisme, la Bretagne a parmi les plus belles courses. En plus, depuis un an, on parle beaucoup des Côtes d’Armor en Angleterre. Stuart Balfour et Owen James ont énormément appris par la bas. Cela n’est pas passé inaperçu chez les coureurs anglais et dans nos médias. Leur réputation est solide au Royaume Uni. C’est un véritable honneur que Mickael Leveau m’ai choisi pour venir chez eux. Je suis vraiment impatient de rouleur sous les couleurs des Côtes d’Armor et d’apprendre le job auprès de Mickael. En plus, ils misent sur la jeunesse, Alexis Roche, Alexis Renard, Gauthier Maertens sont jeunes et Stuart n’a que 19 ans comme moi. On saura lui rendre la pareille. Quand on a appris que leurs 2 leaders quittaient le team, on était heureux car nous pouvions dès lors venir aux Côtes D’Armor »
Justement, des objectifs pour la saison 2018?
Lewi Bulley: » Oui, en gagner le plus. Nous sommes en DN1, nous ne sommes pas là pour faire du tourisme mais pour glaner les podiums, c’est normal non? Mais je serai là surtout pour apprendre. Je suis un sprinter mais je peux aussi bien me faire une bonne échappée, je préfère ça même. Je regarde mes adversaires patiemment, un par un, je les étudie et je sais lequel sera le plus dangereux au final. Plat ou en montée, je m’en fiche car la gagne se fait sur tous les profils. Le style des courses française est une véritable école et le niveau est très élevé. Pour devenir le meilleur, on se doit de venir en France. »