Le nouveau président de l’UCI, le Français David Lappartient s’est confié à cyclingnews sur le pourquoi de son élection et de ses futurs engagements. Alors que tout le monde s’attendait à une victoire du Britannique, David Lappartient a remporté haut la main cette élection. Le Français a mené campagne battante en rencontrant tout le monde sur le terrain à l’inverse de Brian Cookson, resté immobile, ce qui lui a été reproché.
David Lappartient: » Hier, quand nous en avons parlé entre nous, je savais que je n’étais pas loin. Je n’étais pas tout à fait sûr des chiffres définitifs, mais je m’attendais à plus de 30. Je suis très heureux « ,
« Tout d’abord, j’ai gagné avec toutes les confédérations parce que vous devez avoir des votes venant de tous pour avoir 37 voix. Le deuxième point, c’est que les fédérations nationales n’étaient pas satisfaites de la façon dont l’UCI était menée. La crédibilité est très importante, mais nous devons également soutenir les confédérations et les fédérations nationales. Elles ont eu le sentiment que rien n’avait été fait au cours des quatre dernières années et que les promesses ne sont arrivées à terme qu’à l’approche de l’élection « .
Selon David Lappartient, l’UCI s’est fatiguée de l’influence du lobbying accrue autour de Cookson et que le véritable pouvoir au sein du corps de direction ne revenait plus au président.
« Ils [l’UCI de Cookson] ont augmenté les dépenses de l’UCI mais seulement pour l’administration et non pour les fédération nationales. Elles n’étaient pas d’accord que le leadership soit avec le président. Ils voulaient changer. »
Face au défi que la présidence de l’UCI représente, David Lappartient a répondu :
« Il y a des problèmes majeurs à régler. Tout d’abord, conduire un meilleur modèle économique, nous devons travailler ensemble avec les parties prenantes. La seconde concerne la fraude technologique. Ce n’était pas seulement un problème lors de l’élection. C’est vraiment quelque chose sur lequel nous devons nous occuper et je vais présenter quelque chose au comité de gestion dès novembre afin qu’il soit prêt pour janvier. «