« Be Celt? Qu’est ce donc ce site encore? Qui sont ces drôles de mecs? Ils y connaissent quelque chose ces Irlandais ? » C’était un peu ce que l’on entendait lors des débuts de leur « délire « de passionné. Tout est né à Galway en Irlande, un soir de printemps au fond d’un pub de Quay Street. Une bande pote se remémorait la terre de Bretagne où ils se bataillaient dure avec leurs cousins celtiques. Comme dirait le Charles, on vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne pouvaient pas connaître . C’était dans les années 80-90, avec des duels contre un certain Dominique Le Bon, Jean Louis Conan, Camille Coualan ou Jean Jacques Lamour. Du côté irlandais, on avait alors John Mangan, David McCann, Padraic Quinn et tant d’autres.
Ce soir-là au fond de ce pub appelé « Tig Cóilí », ils se souvenaient tels des vieux cons aux cœurs lourds, de leurs beaux souvenirs de gosses. Mais les années 2000 avaient été ensuite un peu noires pour le cyclisme en Irlande après l’affaire « Festina » sur notre île. Les « Festina boys » avaient réussi à flinguer cet élan, à éteindre cette flamme qui brillait aux fond des yeux de ces gamins du Connemara, de Tipperary, de Dublin et de toute notre verte Erin. Quand Richard Virenque nous faisait son remake à grands coups de larmes version « autant en emporte le vent » devant les caméras françaises, il ne pensait sûrement pas que tout un peuple avait travaillé aussi dur pour accueillir ce Tour de France 1998 et qu’il ne se relèverait pas aussi facilement que lui de cette putain de gueule de bois…
« Be Celt est né un soir de printemps au fond d’un pub de l’Ouest de l’Irlande »
La pinte à la main, les anciens parlaient du passé, celui de Sean Kelly et de ses exploits, du triplé de Stephen Roche en 1987 ou encore du légendaire Bernard Hinault, le Breton. De cette Nissan Classic où des frenchies comme Joel Pelier venant leur foutre une belle branlée sur la côte Saint-Patrick à Cork alors que la chasse était menée par des Lemond, Kelly, Earley, Bauer, Vanderaerden… Mais tout ça, c’était le passé. Il y avait une relève qui ne demandait qu’à exploser de nombreuses années plus tard. Et les anciens en avaient aussi un peu « ras la pinte » de parler des souvenirs d’antan…
Padraic Quinn, commentateur à la télévision nationale, eut alors l’idée de reconstruire le pont entre nos cultures, enterrant définitivement ce « bloody » passé. Il demanda alors à Jean Vantalon (de la marque textile Breizh Punishers à l’époque) résidant à Galway, de trouver une idée pour relancer les liens. Après deux pintes, ou peut-être un peu plus, ils avaient décidé de créer un site qui traiterait du cyclisme irlandais, anglophone et français (de l’ouest il est vrai). Il y avait bien les Belges qui avaient leurs sites dans la langue de Molière, alors pourquoi par les anglophones ? Fallait être un peu dingue pour pondre cette affaire. La barrière de la langue étant l’une des difficultés majeures mais qu’importe, ils traduisaient dans les deux langues. Martial Goarnisson de Brest même, s’occupait de la mise en route du site et ce fut lancé. On vous l’a dit, Be Celt est né un soir de printemps au fond d’un pub de l’Ouest de l’Irlande, une simple histoire de l’Ouest entre passionnés.
Mais il leurs fallait bien un « truc » pour ouvrir le « Bal ». Et ce n’est autre que Bernard Hinault lui même qui leur faisait l’honneur de venir en Irlande sur le Tour du Connemara organisé par cette bande de doux dingues de celtiques, c’était au printemps 2012, année de naissance de Be Celt. Il fallait voir ces milliers de cyclistes venus rencontrer le « Bagder » sur les terres du Connemara dans ce comté où les routes ne mènent nulle par sinon que sur l’horizon et l’océan comme celle de « Skyroad ». Des souvenirs à raconter le soir au coin du pub, telle était l’idée de Be Celt. Darach McQuaid, Nicolas et Stephen Roche, Sean Kelly, Bernard Hinault furent leurs premières interviews.
Puis ce fut ensuite le Kreiz Breizh élites d’Alain Baniel qui les aida à faire venir l’équipe nationale d’Irlande sur son épique épreuve en 2013 sous la houlette de John Horgan. Depuis cette année-là, les hommes du « trèfle » sont toujours présents sur les routes du centre Bretagne. En retour, des équipes Bretonnes comme Hennebont Cyclisme ou le Team Pays de Dinan eurent même l’occasion de venir batailler contre les gunners Irlandais sur la An Post Ras UCI 2.2) par la suite. Padraic Quinn continua avec l’aide de Jean, Pascal Orlandi (AC Bisontine), Cedric Le Ny (Hennebont Cyclisme), Grégoire Terrier (VC Toucy) et d’autres a œuvrer pour le cyclisme celtique. Nombre de jeunes irlandais, écossais ou anglais qui sont licenciés actuellement dans les clubs français ont envoyé, un soir, un message à ces derniers pour les aider à trouver une place dans ce peloton made in France. Même les entreprises Bretonnes ont joué le jeu comme Armor Lux qui fut l’un des sponsors de l’équipe nationale d’Irlande en 2014 et 2015. La marque bretonne (qui distribue à Dublin) s’était même fendue d’une création bien à elle avec sa « marinière » mais cette fois ci aux couleurs de l’Irlande et portées tout de même par Dan Martin, Nicolas Roche, Philip Deignan ou Ryan Mullen entre autre.
Be Celt n’est pas un site d’information à proprement dit. Aucun d’eux n’est journaliste et nul d’entre eux n’a la prétention de l’être. Qu’importe l’âge pour rejoindre le team Be Celt si cette passion qui l’anime ne la quitte jamais, même émoussée par certains médias ou « cycliste masqué » qui excellent pour la tuer. Bien au contraire, la jeunesse est le fer de lance de Be Celt. À 17 ans, Camille Le Saux, l’un des « doux dingues » avait déjà la confiance de la télévision nationale Irlandaise pour différents reportages. Chez eux, ça marche au « feeling », comme ces rencontres où les regards se croisent et en disent long. Ils leurs faut cette flamme et ce coup de cœur pour leurs permettre d’écrire sur tel ou tel champion tout en comprenant l’humain, sinon cela ne servirait à rien. Ils ne sont pas un site d’information, d’autres le font mille fois mieux qu’eux. Ils sont juste une bande de passionnés qui tentent de narrer à leurs manières quelques exploits, quelques batailles, des histoires d’hommes et de femmes…
Pour célébrer ces 5 ans de passion, d’histoires, de récits, de portraits, de coups durs, de coups de gueules, de rires et de moments intenses, la marque Irlandaise Velotec et Padraic Quinn ont décidé de créer un « jersey ». Dans les ateliers de Costelloe, là-bas au Connemara comme dirait l’autre, ils ont conçu ce maillot en cool-tec aux couleurs celtique, comme celles imaginées pour leur première aventure il y a 5 ans lors de la venue de Bernard Hinault en Irlande. Sur les manches, les couleurs des différents pays celtiques et sur le dos en bas le drapeau Breton (Gwenn Ha du) y est flanqué pour rappeler que la Bretagne est une terre celtique et l’un des temples du cyclisme mondial.
Les maillots sont à vendre sur le site de Velotec ou directement auprès des Be Celt avec Camille Le Saux. Le prix est de 55 euros. Fait en Irlande, il est vendu en Bretagne et équipera le staff de Be Celt pour cette saison, histoire de les retrouver plus facilement le soir au fond du pub en narrant les exploits légendaires de ces hommes, de ces champions !
Le lien pour commander : VELOTEC CUSTOM LIMITED ou en s’adressant directement à Be Celt.