A tout juste 20 ans, Nicolas (Nick) Kergozou de La Boissière est l’un des espoirs de la piste Néo-Zélandaise. Déterminé, avec des origines d’un lointain aïeul Breton mélangé à la trempe des pistards Kiwis font de lui un véritable puncheur. En lice pour la sélection nationale pour les Jeux Olympiques de Rio, le jeune coureur participe souvent à des courses par étapes comme la An Post Ras où il prend le départ ce dimanche pour la 2ème fois avec le team nationale. Vainqueur du GP de Dublin (Piste) l’année dernière, il aime l’esprit des coursiers Celtiques et surtout se mesurer contre les Européens, histoire de prendre un peu de caisse comme il aime à le dire.
Nick Kergozou, quels sont vos objectifs sur cette An Post RAS ?Nick Kergozou
: « Après avoir terminé l’An Post RAS l’année dernière, il est bon de revenir pour une autre! L’an dernier, c’était plus pour une découverte, un apprentissage avec pas mal de galère notamment de problèmes mécaniques. Je suis impatient pour cette édition avec une équipe Néo Zélandaise talentueuse et dorénavant on sait à quoi s’attendre. Bien sûr, cette année il y a de la concurrence internationale mais elle est de qualité et on se devait d’y être et pas en touriste.! »
Vous venez souvent en Irlande, la An Post Ras pour la 2ème fois et vous y avez remporté le GP de Dublin sur piste l’année dernière.
Nick Kergozou: « J’ai vraiment apprécié le temps que j’ai passé en Irlande! Les gens sont super accueillants et cela me rappelle mon pays, la Nouvelle-Zélande. J’apprécie vraiment l’entrainement sur ces routes et la qualité des courses ici. Même le vélodrome qui est pourtant découvert est agréable. C’est l’Irlande. »
Les Jeux olympiques bientôt, quels sont vos objectifs ?
Nick Kergozou; » La sélection Olympique est encore à déterminer. Jusque-là, je suis un concurrent potentiel pour les JO et je dois tout donner pour être au top. »
Pensez-vous qu’une course comme la RAS soit une bonne préparation pour les Jeux olympiques?Nick Kergozou:
« Durant ces dernières années et avec mes 2 participations, oui je pense. On prend de la caisse comme on dit. Ensuite, après le Tour ce sera entraînement intensif mais la RAS me permet de me préparer aussi à rouler dans un peloton, dans un groupe, apprendre à se frotter, cela me permet aussi d’apprendre encore et c’est bon pour ma progression. «