Photos Camille NicolA 27 ans, le Finistèrien Nicolas David fait parti des tous meilleurs Bretons depuis déjà quelques années. Sous ses nouvelles couleurs de « Creuse Oxygène Guéret », il nourrit les mêmes ambitions qu’avec les autres clans que ce dernier avait toujours défendu brillamment. Discret au caractère bien trempé, pas le genre du bonhomme à ouvrir sa « gueule » pour un oui pour un non, le guerrier Breton n’en reste pas moins un terrible bagarreur. Des km d’asphalte il en a bouffé pour tenir la barre dans ce peloton élite au fil des années et des moments durs et tout aussi intenses comme sa 4ème place sur le championnat de France en 2013. Il en a vécu des histoires, des batailles, ses victoires se comptent à la pelle, ses podiums tout autant. Pas encore victorieux en cette saison 2016, mais par 2 fois 3ème sur le Bousquet et les Plages Vendéennes, il reste confiant et serein, pas le genre à paniquer le Quimpérois. Il sait tout au fond de lui que bientôt un podium lui tend les bras…
Nicolas David, pas encore victorieux cette saison, elle vous tarde cette victoire?Nicolas David
; » Oui c’est vrai, pas encore levé les bras mais je suis confiant pour l’avenir. Je suis un coureur qui atteint son pic de forme en Avril mai, donc je ne panique pas, je reste confiant et je sais que cela viendra bientôt. Bon, d’un autre côté je fais 3ème du Bousquet alors que je n’étais pas encore au top et cela m’a rassuré sur mon état physique. Peut être que j’aurais pu en décrocher une sur la Flèche de Locminé. Ce jour là j’avais les jambes, mais Paul Mickaël Menthéour et moi on a hésité un peu à aller chercher Fabrice Seigneur qui était vraiment en forme ce jour là, et ces moments d’hésitations on les a payé cash. Mais ce n’est pas grave, je sais que cela va venir très bientôt pour moi (rires). »
Justement, quels sont vos objectifs?
N.D: « Toutes les courses. Quand je prend le départ d’une course, c’est pour la gagner. Mais certaines me tiennent à coeur tout de même. L’Essor Breton par exemple, c’est chez moi et c’est une belle course par étape où j’aimerais bien y faire un truc justement. J’ai hâte de recourir avec mes coéquipiers en Coupe de France aussi, on a de gros moteurs avec Thomas Girard, Kevin Fouach et Théo Menant entre autres. Le Championnat de France reste l’un de nos objectifs, on peut y participer avec La Creuse Oxygène Guéret justement. L’année dernière, le team finit 5ème de DN2 et ce sont les 8 premières qui sont prises pour ce France. Cette année le team est meilleure que les années précédentes donc à nous d’y travailler dur, j’aimerais bien y retourner faire un truc justement tout comme la SportBreizh. »
On vous voit souvent courir en Bretagne, pas trop dur de faire sa place face à l’Armada du VCP Loudéac?N.D
: » Si un peu. On est environ une dizaine de coureurs à la Creuse Oxygène mais c’est vrai que souvent on est un peu seul face au surnombre de Loudéac. J’ai choisit de courir plus en Bretagne car j’y vis et j’y travaille, du coup on n’est pas trop nombreux dans les courses car notre team est surtout sur celles du centre. Là, quand on est dans l’échappée avec 3 ou 4 coureurs de Loudéac, il est difficile de les surprendre. Mais ça peut se faire sinon je ne prendrais pas le départ, il faut être costaud le jour j, c’est tout.! »
Gardez vous le contact avec vos anciens coéquipiers d’Hennebont?
N.D: « Oui bien sûr. Le week end je roule souvent avec Maxime Le Montagner qui est chez Côtes d’Armor et on se téléphone souvent avec Erwan Brenterch qui est au VC Rouen 76. Je suis toujours aussi content quand l’un d’eux réalise une perf, on a passé 2 bonnes années à Hennebont avec Cédric Le Ny. «