L’Australien Sam Burston, 22 ans, vient d’arriver à Hennebont dans le Morbihan hier soir. Parti avant hier de Sidney sa ville d’origine, il a rejoint la campagne Morbihannaise pour intégrer le team d’Hennebont Cyclisme de Cédric Le Ny. Même si passer de 38 à 7 degrés en moins de 24 h lui a un peu piqué le corps (il est arrivé en tee-shirt), l’Australien est ravi de pourvoir venir se mesurer sur des courses Bretonnes élites qui commencent à se faire un nom à l’étranger. Comme le grand espoir New Zélandais Nick Kergozou ou Benjamin Dyball, il est issu du team Australien formateur « Mobius Futur Racing » managé par Tom Petty sous l’œil attentif de Scott Bradburn. Il compose le « squad » étranger avec Jesse Yates, Dylan O’Brien et Graham O’Brien de ce team de jeunes coureurs Bretons qui ont la « dalle »
Sam Burston; » Je suis vraiment ravi d’arriver à Hennebont. Je suis parti de Sydney hier, il faisait très chaud avec 38 degrés affichés. Quand je suis arrivé à Paris et que je voyais tout ces gens emmitouflés dans leurs grosses doudounes, j’ai réalisé que c’était l’hiver dans l’hémisphère nord et que j’étais en tee shirt (rires). De plus il y a 10 h de décalage horaire, ca nous déboussole un peu mais c’est génial d’être en Bretagne. C’est la première fois pour moi en France, je suis content d’y être et j’ai hâte de pouvoir commencer. »
Vos objectifs en Bretagne?
S.B: « Gagner, je suis ici pour gagner. Apprendre le cyclisme, on le fait déjà en Australie où ce sport est devenu très important. On a tout les profils variés de courses et des teams compétents comme Mobius. C’est vrai que maintenant on voyage beaucoup à travers le monde. La France et en particulier la Bretagne sont des terres de vélos où il y a aussi de bons éléments. Grâce à internet et à la connexion entre certains sites anglo saxons et Français, on découvre vos courses élites. Donc, je veux me mesurer aux coursiers de l’ouest Français. La semaine dernière, je voulais réaliser un truc sur les championnats d’Oceanie avant d’arriver ici mais il y a eu une chute massive dans le peloton. Comme une trentaine de coureurs, je me suis retrouvé à terre; c’est dommage car jeme sentais bien et j’avais déjà pas mal écrémé le peloton. Avec la chute, je savais que c’était cuit pour faire un bon coup, mais ce n’est pas grave, je ferais ça ici en Bretagne. »
Vous êtes plusieurs anglophones à Hennebont
S.B: « Oui effectivement, il y a des Bretons bien sûr et des Irlandais depuis 3 ans déjà, des Anglais et maintenant des Australiens, on parle la même langue, on est moins perdu. De plus, Tom et Scott sont en lien permanent avec Yann Dejan notre coach ici, on est dans un cocon. «