A 22 ans, le solide sprinter anglais Daniel Mc Lay vient de signer dans le team pro Bretagne Séché Environnement pour un contrat de 2 ans. Une équipe qui s’est fortement étoffée avec la venue de coureurs d’expérience comme Yauhneni Hutarovich, Pierrick Fredrigo, Johnathan Hivert ou Matthieu Boulo. Le jeune Dan McLay apprend à connaître ses nouveaux coéquipiers, à se familiariser avec la langue française. A l’image de son équipe, il nourrit de grandes ambitions pour la saison.
Daniel McLay, vous rencontrez vos coéquipiers de Bretagne Séché Environnement cette semaine, comment cela se passe t-il ?
« Je suis arrivé à Brest dimanche et l’accueil avec l’équipe a été vraiment super. Il y a une réelle bonne ambiance dans ce team. Bon, je dois sincèrement parler le Français pour m’y sentir encore mieux et je vais le faire. Roger Trehin le directeur sportif, ou des coureurs comme Brice Feuillu parlent l’anglais mais c’est à moi de parler le Français afin de m’intégrer totalement. On sent déjà un esprit : ce matin, par exemple, on a fait une course d’orientation juste entre nous, c’était vraiment sympa même si je me suis complètement perdu. En plus, la Bretagne et la Grande-Bretagne se ressemblent beaucoup avec le paysage et les routes, on n’est pas trop dépaysé, même le temps est le même. «
Bretagne Séché Environnement a de grands objectifs cette saison, vous aussi, non?
« Oui, ils ont des ambitions et j’aime ça. Je suis jeune et je veux apprendre le travail de coursier tout en essayant de gagner quelques courses. Mon objectif est de gagner bien sûr mais aussi de décrocher ma place sur les grands événements. J’aimerai bien aller me tester sur Paris-Roubaix par exemple et il faut que je travaille pour ça dès le début de saison. De plus, quand vous arrivez chez Bretagne Séché Environnement, on sent tout de suite que l’équipe est vraiment pro, il y a beaucoup plus de staff qui nous entoure que ce que j’ai connu avant et pourtant c’était pourtant une superbe équipe. Là, on voit qu’il y a plus de moyens logistique et tout est bien organisé, ce genre de structure, c’est l’idéal pour un coureur. »
Vous semblez être plus à l’aise cette année avec 6 victoires, le déclic est venu ?
« Oui, c’est clair, je me sens mieux dans les courses. Je sais où me placer et j’hésite beaucoup moins que l’année dernière. J’ai remporté 6 courses cette saison car je lis mieux la course et je n’hésite plus dans les sprint, je cogite beaucoup moins. Ces petits moments d’hésitation m’ont enlevé plusieurs victoires par le passé, mais ça c’était avant. «
Le Tour de France, vous y pensez ?
« Bien sûr, mais les places seront chères. Il faudra être au top toute la saison pour la mériter. En plus, la première semaine du tour se déroule là où j’ai vécu avec les Lotto Belisol U23. Je connais bien les routes là bas, elles sont difficiles et il y a de sacrés murs. J’aime bien les bosses et les montagnes, mais je monte plus lentement que les autres (rires), je suis plutôt un coureur de classique et un puncheur. »
La sélection nationale, vous y serez toujours ?
« J’espère, il y a de grands rendez vous comme les mondiaux, et c’est pareil qu’avec Bretagne, il faudra mériter sa place. J’aime bien le team national. On est tous dans des équipes étrangères avec différentes nationalités, et quand on se retrouve avec Scott Davies ou Tao Geoghegan Hart, on est vraiment heureux. On est du même pays et on a le même sens de l’humour avec nos blagues qui ne font rire que nous, on se connait depuis longtemps, c’est une vraie petite famille la sélection nationale. »
Emmanuel Hubert : « Je voulais que Daniel vienne chez nous pour différentes raisons. Déjà, j’aime bien les coureurs issus du monde de la piste, c’est une sacré école qui forme des bagarreurs, j’ai toujours eu un penchant pour ce genre de coureur. Ensuite, Daniel n’a pas peur de frotter, il a beaucoup couru en Belgique où il a appris à connaitre parfaitement les classiques et il sait se placer dans les sprints. Enfin, il possède un état d’esprit qui peut apporter quelque chose au team aussi. J’ai beaucoup d’espoirs en lui et je pense que je ne serai pas déçu. » [button color= »red » align= »center » font= »0″]ENGLISH VERSION[/button]At 22, the solid English sprinter Daniel Mc Lay has signed with Pro Team Bretagne Séché Environnement for a 2 year contract. A team that has greatly expanded with the arrival of experienced riders like Yauhneni Hutarovich, Pierrick Fredrigo, Jonhatan Hivert and Matthieu Boulo. The young rider Dan McLay met his new teammates this week and is improving his French. He has great ambitions for the season.
Daniel McLay, you met your teammates Bretagne Séché Environnement this week, how are you feeling since Sunday?
« I arrived in Brest last Sunday and the reception with the team was really great. There is a really good atmosphere in the team. Well, I need sincerely to improve my French to make me feel better. Roger Trehin ( Sporting Director or) riders such as Brice Feuillu speak English but I need to speak French to integrate myself totally. We already feel the spirit. This morning, for example, it was an orientation race in the woods, just between us, it was really nice even though I got completely lost! Brittany and Great Britain have a similar weather, landscape and roads. I do not feel out of place here. »
Bretagne Séché Environnement has big goals this season, you too, right?
« Yes, they have ambitions and I like that. I’m young and I want to learn the job while trying to win some races. My goal is to win of course but also to win my place on major events. I would love to test myself on Paris-Roubaix for example, and I have to work for it early in the season. In addition, when you arrive in Bretagne Séché Environnement, you immediately feel this team is really pro, very logistical and everything is well organized, such structure is ideal for a runner. »
You seem to be more comfortable this year with 6 wins, the « moment » came?
« Yes, it’s clear, I feel better in the races. I know where to place myself and I don’t hesitate. I won six races this season because I read the race better and I don’t ‘hesitate in the sprint. These small moments of hesitation took away several victories in the past, but that was before. »
The Tour de France, do you think about it
« Of course, but to be in it will be very hard. I must be on top all season to earn it. The first week of the Tour, I will be in the place where I lived with the Lotto Belisol U23. I know the roads, they are difficult and there are big climbs such as the Mur de Huy. I like the climbs and mountains, but I go up more slowly than the others (laughs). I’m a classics rider and a puncher. »
The national team, GB
« I hope to be selected but I need to be on top form. I like the national team. We are all in foreign teams with different nationalities and when you find yourself with friends like Scott Davies or Tao Geoghegan Hart and the others we are really happy.We’re English and we have the same sense of humor. We know each other a long time, it’s a real little family– the national team. »
Emmanuel Hubert :
« I wanted Daniel to come with us for different reasons. Already, I like riders that come from the world track, it is a really good school which trains fighters, I’ve always had a fondness for this kind of rider . Daniel was not afraid to fight , he had raced lots in Belgium, where he learned to perfectly know the classics and he knows how to be in a good place in the sprints. Finally, He has a spirit that can bring something to the team also. I have great hopes for him and I think I will not be disappointed. «