La Bretagne est une région où on trouve de grands marins mais aussi beaucoup d’adeptes des sports de glisse. Parmi ceux-ci, le kitesurf, né en 1984 en Bretagne grâce aux frères Legaignoux, inventeurs de l’aile à structure gonflable. Le sport s’est rapidement démocratisé jusqu’au grand Robby Naish. Dimitri Cahagnon, un Breton de 26 ans fou de kitesurf a attiré l’attention grâce à sa vidéo postée sur Youtube « Le Kitesurfer est dans le pré ». Lui ne cherche pas l’âme sœur mais plutôt des partenaires pour lui permettre de continuer à percer dans son sport.
Dimitri, comment arrive-t-on à faire du kitesurf ?
« J’ai commencé assez tard, j’avais 20 ans. Je faisais du wakeboard (planche tractée par un bateau). Un jour j’ai voulu essayé le kite, c’était sur un spot à Saint Malo. J’ai adoré la sensation de liberté, de me ballader au gré du vent. Il n’y a pas de carcan dans le kite, tu es libre. En plus j’ai toujours été attiré par la mer, je suis aussi sapeur pompier et plongeur sauveteur. »
Votre matériel est fourni par la marque de Robby Naish…
« Oui, Robby Naish est un grand nom dans le monde de la planche et du kite, la marque me donne du matériel, je le teste et je leur donne mon avis. C’est vraiment bien d’avoir des partenaires qui vous font confiance comme Breizh Punishers dernièrement, mais il y a aussi Surf Avenue, Emeraude Kite. On cherche tous à promouvoir ce sport très pratiqué en Bretagne et en Irlande notamment. »
Vous avez réalisé une vidéo « Le kitesurfer est dans le pré »…
« On voulait faire une vidéo différente du cliché habituel sur le sport de glisse avec femmes en bikini, plages de rêves, soleil et pinacolada. Avec la sociéte « Easyride » on a eu l’idée de ce clip. On voulait mettre en valeur notre Bretagne après les tempêtes qui ont secoué la région. On était sinistré, tout était inondé, même les champs. On a vu celui-là près de la route. On avait de l’eau jusqu’aux genoux. Il fallait faire gaffe de ne pas se vautrer ! Il a fallu maîtriser les atterrissages. C’est un spot éphémère, demain on ira planter les choux dessus (rires). Ça sert aussi à faire parler de notre sport. C’est un clin d’œil pour trouver des partenaires et on ne se prend pas au sérieux. »
Vous voyagez à travers le monde pour trouver votre spot ?
« Oui, on cherche toujours le super spot. J’ai fait pas mal de trips en Irlande, dans le Donegal, la péninsule de Dingle, dans le Connemara qui n’est pas un région de landes de pierre comme dirait l’autre. Je vais aussi en Corse, en Espagne, je voyage toujours et souvent avec mon combi aménagé. On est plus libre et ça permet de se poser où l’on veut. »
Votre prochain trip ?
« En Indonésie, avec des potes surfers. Ça va être Java, Bali, et du trek. On va découvrir les spots là bas. Chercher des images, du vent. On cherche toujours. »
Liens : www.easyridevideos.com