
Cédric Delaplace, 22 ans, rejoint pour la saison 2014-15 le club Brestois BIC 2000 après quatre ans passés chez Sojasun Espoirs ACNC. Le Champion de France 2013, qui vient de terminer « une saison correcte mais sans plus », espère passer professionnel l’année prochaine.
Cédric, vous rejoignez la formation DN1 du Bic 2000, pourquoi ce choix ?
« J’avais passé quatre belles années au sein de l’équipe Sojasun Espoirs avec mon titre de Champion de France en 2013. Après tout ce temps, j’avais besoin de renouveau pour rebondir.De plus, le BIC 2000 est l’équipe réserve de Bretagne Séché Environnement. C’est l’occasion pour moi de faire de bons résultats afin de me faire remarquer pour rentrer chez les pros. En 2013, lorsque j’ai gagné mon titre de Champion de France, je pensais passer pro dans le team pro Sojasun de Stéphane Heulot. Manque de chance, en octobre, on apprend que le team pro s’arrête et il était trop tard pour postuler chez d’autres équipes. Je n’ai que 22 ans, je me donne encore un an pour tenter le coup, ce sera du quitte ou double. «

Quel bilan tirez vous de cette saison ?
« Je la qualifierai de correcte mais sans plus. J’ai 4 victoires mais il faut être réaliste, ce n’est pas suffisant pour passer pro. J’ai été malade sur des rendez vous importants comme le Tour de Normandie où j’avais un bronchite, et ensuite sur le Tour de Bretagne. Des courses comme ça sont regardées par les managers et je suis passé à côte. Cette saison, je me sentais vraiment en forme, peut être plus que la saison avant mais j’ai eu ces petits pépins de santé. Ensuite, je fais souvent des tops 10 et on ne retient que le vainqueur. C’est de ma faute, j’ai tendance à en faire un peu trop sur les courses. Je me mets une pression incroyable : je roule à bloc avec une seule idée en tête : gagner, et, logiquement, en bout de course, je me fais souvent avoir. La saison 2013 quand je gagne mon titre de Champion de France, je préparais mon BTS de management, donc du coup je pensais moins à la course et je faisais de bons résultats, mon esprit était occupé ailleurs contrairement à cette saison où je ne pensais qu’à la course et rien d’autre. C’est un domaine que je dois travailler avec mon coach pour la saison prochaine. «
Quelles seront vos ambitions ?
« Comme je vous l’ai dit : passer pro. Je me donne un an. Le projet de BIC 2000 me plait, et ce sera l’occasion de remettre tout à plat et de viser les plus hautes marches des podiums tout le long de la saison. J’ai un rêve dans ma vie, celui de vivre de ma passion qu’est le cyclisme, celui de devenir sportif professionnel comme mon frère Anthony qui est chez Bretagne Séché justement. Rouler à ces côtes serait fantastique et on ferait de belles choses ensemble. Si je n’y arrive pas, j’arrête la compétition et je chercherai un travail sûrement dans le domaine sportif. »